Le mot du président

Le court métrage n’est pas un film court. C’est un art en soi, une forme d’expression unique, qui offre à chacun de raconter son histoire, son émotion, sa vision. Ce qui est court c’est le métrage, c’est-à-dire la longueur physique de la pellicule. Et chacun sait qu’un film très long peu nous sembler très court… et réciproquement. Je suis heureux de vivre avec vous, cette immersion, le temps du festival. Retrouver cette énergie singulière qui réunit autour d’un réalisateur, ce désir fort de voir naitre un nouveau film. Le tournage est une aventure humaine extraordinaire, un effort collectif qui exige la collaboration intense d’une multitude de talents. Et grâce à cette générosité et ce partage, les auteurs peuvent donner vie à leurs idées les plus originales et ils nous transportent ainsi dans leurs mondes et nous ouvrent les portes de leur imagination. Car chaque film a ce pouvoir incroyable de nous captiver, de nous émouvoir, parfois de nous ennuyer mais toujours de nous interroger : Pourquoi le réalisateur a-t-il voulu absolument me raconter cette histoire ? Que voulait il partager avec moi ? Nous allons trouver ensemble les réponses à ces questions et ce qui est sûr c’est que nous allons découvrir aujourd’hui les talents de demain.

Thierry Binisti

Biographie succincte

Thierry Binisti a réalisé plus de 50 téléfilms, courts et longs-métrages. Il débute au cinéma comme assistant de Régis Wargnier (sur Indochine), Diane Kurys (sur Après l’amour) et de Jean-Jacques Zilbermann (sur Tout le monde n’a pas eu la chance d’avoir des parents communistes). Il réalise ensuite plusieurs courts métrages, parmi lesquels Le Livre de minuit (1996) avec Dominique Blanc, et une cinquantaine de fi lms pour la télévision comme Passion Interdite (1997) et La Bicyclette bleue (2000). Cayenne (2004) Versailles, le rêve d’un roi (2007), Assassinée (2011), Disparus (2014), Envers et contre tous (2015), Les fantômes du Havre (2018), Hortense (2020) etc… En 2002, Thierry Binisti met en scène son premier long métrage pour le cinéma, L’ Outremangeur, viendra ensuite « Une bouteille à la mer (2012) et enfin Le prix du passage (2023) avec Alice Isaaz; Adam Bessa, ilan Debrabant..